Conclusion :

Après toutes nos recherches et nos résultats obtenus, nous pouvons conclure ce TPE en répondant

à la problématique initiale posée. L'importance des dépendances des écrans au sein de la population

a énormément évolué ces dernières années, proportionnellement au développement des technologies.

On estime aujourd'hui que 10 écrans en moyenne auraient leur place dans un foyer d'après la Sofres.

Ces derniers modifient sérieusement les habitudes de coucher et favorisent les difficultés d'endormissement

et les insomnies. Cela entraine parfois des problèmes de santé qui sont donc reliés à un sommeil de

mauvaise qualité. Malheureusement, les principaux utilisateurs de ces écrans sont les plus jeunes et la

place de la technologie de plus en plus importante dans la société influent directement sur leur sommeil qui

est facilement perturbé par les conditions de vie et l'environnement qui nous entoure. Leurs cycles ne sont donc pas réguliers : ils se couchent relativement tard et se lèvent tôt durant la semaine et se couchent plus tard et se lèvent tard en week-end car ils pensent pouvoir compenser leurs dettes de sommeil par un repos plus prolongé. Ils sont par conséquent les plus touchés par le manque de sommeil, chronique ou aigu, et pourtant, ce sont ceux qui en ont le plus besoin. En effet, il est nécessaire au bon développement de l'organisme, à la sécrétion de certaines hormones notamment l'hormone de croissance et assure la maturation du système cérébral. Mais il est également indispensable au bon fonctionnement des capacités intellectuelles : il aide à la concentration, la mémorisation, renforce les connexions neuronales, etc. Or, les jeunes sollicitent énormément ces compétences par rapport à l'apprentissage dans leurs études. Un mauvais sommeil n'est donc pas sans conséquences.

Mais nous pouvons remarquer que ces dépendances ne concernent pas seulement les adolescents. Les adultes sont de plus en plus nombreux à s'initier aux nouvelles technologies même si leur degré d'addiction n'est en moyenne pas aussi élevé que chez les plus jeunes. Chez les adultes, les conséquences ne sont pas totalement identiques : un mauvais sommeil entraine une diminution de la sécrétion d'insuline et des défenses immunitaires ce qui favorise respectivement la prédisposition au diabète et à certaines maladies infectieuses.

Les dépendances aux écrans de plus en plus nombreuses au sein de la société nuisent donc à la santé des adolescents et de leurs parents. Le sommeil reste un terrain très vaste et complexe que notre investigation ne peut explorer entièrement. D'ailleurs, il reste encore aujourd'hui, un des mystères à élucider pour l'Homme.